A propos d’Un aller simple pour le Viêt-Nam, 1966-1968, Claire Guillot écrit dans Le Mondedu 17 octobre 2025 : Un livre puissant, qui mêle aux images de la photographe des écrits envoyés à ses parents, rend justice à cette femme partie seule, à 21 ans, pour Saïgon […] Il lui rend aussi sa voix. […] Des images inédites et remarquables. […] Un baptême du feu traumatisant que la photographe partage sans fard, entre récit de guerre, journal de bord et roman de formation.
Dans le cadre de l’exposition de la Biennale photographique de Ballarat, une projection de Cathy At War, le film produit par la DCL et réalisé par Jacques Menasche, est organisée le 10 octobre 2025 par le service culturel de l’ambassade de France et l’Alliance Française à Melbourne à l’occasion du lancement officiel en Australie deCatherine Leroy – One-Way Ticket to Vietnam, 1966-1968, l’édition anglaise du livre publié par Atelier EXB (Paris).
Aucune ambiguïté ne plane sur les photographies de Catherine Leroy. Son appareil est dénué de toute peur, souligne Louis Menand du New Yorker dans son passionnant article en ligne le 27 septembre 2025 sous le titre : “Ce que les images intrépides de Catherine Leroy révèlent sur la guerre du Vietnam“.
Sous la plume deLaurent Rigoulet, l’hebdomadaire Téléramaécrit le 23 septembre, 2025 dans sa version en ligne : “Catherine Leroy écrit d’innombrables lettres à sa mère. Dans le très beau livre consacré cet automne à la première femme lauréate du prix Robert-Capa […], elles forment un poignant contrechamp à la fureur et à l’affliction de ses clichés en noir et blanc […] Toujours une proximité folle avec les soldats, avec les civils, qui fait vivre le quotidien ahurissant de la guerre autant qu’il en raconte les événements“.
Christopher Allen déclare dans la rubrique ‘Arts Review’ du quotidienThe Australian du 21 septembre 2025 : Il y a deux expositions exceptionnelles qui valent à elles seules le déplacement en train jusqu’à Ballarat : l’une consacrée à Robert Mapplethorpe (1946-1989), l’autre à une artiste beaucoup moins connue, la photographe de guerre française Catherine Leroy (1944-2006). La fin, très élogieuse, de sa longue chronique est consacrée à l’exposition Catherine Leroy
Dans L’Oeil de l’info du 19 septembre 2025, Gilles Courtinat exprime son admiration pour Catherine Leroy et son courage à l’occasion de la sortie d’Un aller simple pour le Viêt-Nam,1966-1968: [Sa] légitimité, elle doit sans cesse la reconquérir en marchant, dormant et combattant aux côtés des soldats, en supportant avec eux la faim, la fatigue et la peur. […] Elle a conquis une reconnaissance professionnelle qui la place au rang des grands reporters de son époque.
Sortie internationale le 18 septembre 2025 d’Un aller simple pour le Viêt-Nam, 1966-1968 et de One-Way Ticket to Vietnam, 1966-1968, les éditions française et anglaise du livre de Catherine Leroy. Conçues par Robert Pledge et réalisées avec Dominique Deschavanne, elles sont toutes les deuxpubliées par l’Atelier EXB (Paris).
Sur SBS (Special Broadcasting Service), media australien multiculturel et multilingue radiophonique et numérique, Robert Pledge est interviewé le 15 septembre 2025 pour commenter l’exposition de la Biennale de Ballarat et revenir sur le parcours de Catherine Leroy ”photographe mythique et oubliée“.
SBS (Special Broadcasting Service) met en ligne le 26 août 2025 une interview de la photographe Christine Spengler dans le cadre de sa série de podcasts en français Les grandes dames dont l’objectif est de “donner la parole à des femmes inspirantes sur les femmes qui les ont inspirées“. Contemporaine de Catherine Leroy, Spengler, revient sur l’ensemble de sa carrière et raconte avec sa verve habituelle une consoeur à la personnalité très différente de la sienne qu’elle a eu l’occasion de côtoyer sur le terrain.
En 1966, à l’âge de 21-ans, la photojournaliste française Catherine Leroy s’est aventurée dans le chaos de la guerre du Vietnam, capturant les émotions brutes et l’humanité des soldats et des civils chronique The Guardiandans son édition du 23 août 2025 à l’occasion de l’ouverture au public de l’exposition Catherine Leroy – One-Way Ticket to Vietnam, 1966-1968, à la Biennale de Ballarat.
L’exposition One-Way Ticket to Vietnam, 1966-1968, conçue par Robert Pledge et réalisée en collaboration avec Vanessa Gerrans, directrice artistique de Bifb et Dominique Deschavanne, de la Dotation Catherine Leroy, a ouvert ses portes en Australie le 23 août 2025 dans le cadre de la onzième édition de la Ballarat International Foto Biennale. Elle présente jusqu’au 19 octobre 2025 une large sélection de photographies et de documents du Vietnam de Catherine Leroy.
Depuis juin 2025, le documentaire de Jacques Menasche Cathy s’en va en guerre (Cathy At War) produit par la Dotation Catherine Leroy est accessible sur la plateforme bilingue The Darkroom Rumourconsacrée aux films documentaires sur les photographes et la photographie.
L’Australian Arts Reviewannonce le 2 juin 2025 sur sa plateforme la présentation en première mondiale de l’expositionCatherine Leroy –One-Way Ticket to Vietnam, 1966-1968, à la Ballarat International Foto Biennale (Bifb) du 23 août au 19 octobreainsi que le lancement en Australie le 11 octobre de l’ouvrage à paraître sous le même nom aux éditions Atelier AXB (Paris), à l’occasion de la Semaine du Livre de la biennale.
Sortie le 24 avril 2025 de l’édition française du livre d’Elizabeth Becker You Don’t Belong Here sous le titreVous n’avez pas votre place ici – Trois femmes qui réécrivirent l’histoire de la guerreaux éditions Omblage (Paris).
La Biennale photographique de Ballarat (Australie) propose à la Dotation Catherine Leroy, de réaliser à l’occasion de sa 11ème édition, une large exposition en lien avec la sortie en langue anglaise du livre One-Way Ticket to Vietnam, (1966-1968 Un Aller Simple pour le Viêt-Nam, 1966-1968) aux éditions Atelier EXB (Paris).
L’expositionFemmes Photographes de Guerreproduite par le Kunstpalast de Düsseldorf est présentée au Fotomuseum Den Haag (La Haye, 19 août-26 novembre 2023) après Winterthur et Paris sous le titre “Vrouwen aan het front“ (Des femmes sur le front).
Produit par la Dotation Catherine Leroy, la version française de Cathy at War, film documentaire de Jacques Menasche, est présentée pour la première fois en France, le 8 novembre 2022, au Musée de la Libération de Paris, dans la série des tables rondes et rencontres organisées par le musée dans le cadre de l’exposition “Femmes photographes de guerre“ (8 mars-31 décembre 2022). Le réalisateur sera présent pour répondre aux questions de l’auditoire convié sur invitation.
Le livre d’Elizabeth Becker, You Don’t Belong Here: How Three Women Rewrote the Story of War [Vous n’avez rien à faire ici – La guerre vue par trois femmes] a obtenu le Sperber Book Prize 2022, attribué annuellement par la Fordham University de New York. Il doit être remis le 7 novembre 2022 à l’auteure lors d’une cérémonie organisée sur le campus du Lincoln Center. “Les jurés ont souhaité récompenser un travail de recherche et un talent d’écriture“ a souligné la présidente du jury, Beth Knobel, professeur agrégée de communication et journalisme à Fordham. “L’ouvrage met en lumière le travail de trois remarquables journalistes, dont deux peu connues aux Etats-Unis. En plus de relater le parcours de leurs vies, Becker inscrit les carrières de Fitzgerald, Webb et Leroy dans le contexte plus vaste de la guerre du Vietnam. De ce fait, le livre est une immense contribution à l’histoire du journalisme et à l’Histoire en général“.
Enseignante-chercheuse du département des arts visuels et de design de la Lebanese American University de Beyrouth (LAU), Yasmine Nachabe Taan a reçu l’une des trois bourses de recherche 2021 attribuées par 10×10 Photobooks. Cette organisation à but non lucratif se concentre sur “la recherche d’informations manquantes dans l’histoire des femmes et des livres de photographie entre 1843 et 1999“. Lors de la présentation des travaux de cette bourse sur la plateforme le 16 juin 2022, Nachabe Taan a pu résumer son travail centré sur le livre God Cried, ouvrage provocateur sorti en 1983 avec une centaine de photographies de Catherine Leroy et un texte du journaliste australien Tony Clifton. Le livre publié chez Quartet Books à Londres raconte le siège de Beyrouth en 1982 par l’armée israélienne vu du côté des réfugiés palestiniens.
Phil Gioia sa été enrôlé dans la guerre du Vietnam, un an à peine après avoir décroché son diplôme du Virginia Military Institute (Institut militaire américain de Virginie). Début 1968, il s’est retrouvé à la tête d’un bataillon de la 82ème division aéroportée à Hué dans les premières semaines de l’offensive du Têt et se souvient du choc produit par l’article et les photographies de Catherine Leroy sur sa “rencontre“ avec des soldats nord-vietnamiens à Hué à peine deux semaines plus tôt découverts dans l’édition du magazine Life qui venait juste d’être déposée avec le courrier destiné aux soldats. Il pouvait enfin voir les ennemis qu’il combattait à l’aveugle depuis plusieurs jours. Gioia le raconte dans ses souvenirs de guerre publiés chez Stackpole Books sous le titre Danger Close! (Attention danger!).
Le succès de la nouvelle programmation le week end férié du Mémorial Day (fin mai 2022) de l’interview d’Elizabeth Becker sur son livre You Don’t Belong Here: How Three Women Rewrote the Story of War (Public Affairs) a incité la chaîne américaine C-Span à bâtir un programme pédagogique autour de Catherine Leroy, Kate Webb et Frances FitzGerald pour inciter les étudiant(e)s à réfléchir sur la guerre du Vietnam et sur le rôle du journalisme de conflit.
L’écrivaine Mary Cronk Farrell a été invitée par la plateforme B&H Photography Podcast à présenter son livre jeunesse Close-up on War: The Story of Pioneering Photojournalist Catherine Leroy in Vietnam (Amulet Books, Abrams) qui raconte le parcours de Catherine Leroy pendant la guerre du Vietnam, de la toute jeune femme ambitieuse et novice devenue en quelques mois une photographe de guerre expérimentée.
Elizabeth Becker a reçu le Goldsmith Book Prize (Trade) 2022 dans la catégorie professionnelle pour son livre You Don’t Belong Here: How Three Women Rewrote the Story of War lors de la cérémonie annuelle du Shorentein Center le 5 avril 2022 à la Harvard Kennedy School, Cambridge, Massachussets.La française Catherine Leroy, l’américaine Frances FitzGerald et l’australienne Kate Webb sont arrivées au Vietnam partageant le même engagement : couvrir le plus important conflit des années 1960, un conflit qui transformera profondément le paysage international.
La Gallery of Photography Ireland, à Dublin, présente dans le cadre de son exposition collective PROTEST ! Photography, Activism and Social Change in Ireland (21 avril-11 juin 2022), une projection en continue produite par Pauline Vermare, historienne de la photographie et membre de la DCL sous le titre: Troubles I’ve Seen, Ireland, North and South, by women photographers (1970s-1990s) [Les Troubles dont j’ai été témoin—Irlande, nord et sud, par des photographes femmes (des années 1970 à 1990)]. Une sélection de photographies couleurs réalisées par Catherine Leroy en 1979 à Belfast durant la période de violence communément nommée ‘the Troubles’ y est montrée pour la toute première fois. Le travail irlandais de Leroy de 1979, issu des archives de la Dotation Catherine Leroy, figure à côté de celui de 6 autres femmes photographes: Christine Spengler, Christine Halsall, Paula Allen, Donna DeCesare, Rosalind Fox Solomon, Dana Tynan.
Sur le site de la radio nationale australienne ABC (Australian Broadcasting Corporation), la journaliste Fiona Pepper a consacré le 31 mars 2022, un long article illustré au livre d’Elizabeth Becker You Don’t Belong Here. En remarquant qu’il est naturel aujourd’hui de voir des envoyées spéciales sur le terrain couvrir la guerre en Ukraine, elle souligne le rôle de pionnières de Catherine Leroy, Kate Webb et Frances FitzGerald qui, comme Becker, ont montré la voie à leurs consoeurs d’aujourd’hui.
Auteure de livres jeunesse, l’américaine Mary Cronk Farrell, impressionnée par la personnalité et la vie de Catherine Leroy, vient de lui consacrer son dernier livre : Close up on War — The Pionneering Photojournalist Catherine Leroy in Vietnam (Au plus près de la guerre, Catherine Leroy, une photojournaliste pionnière au Vietnam) sorti le 22 mars 2022 chez Abrams (Amulet Books, New York).
L’œuvre de Cronk Farrell, ancienne journaliste free-lance pour la télévision, multi-primée, se concentre depuis plusieurs années sur les destins de personnages inconnus du grand public qui ont construit des parcours hors du commun. Ses livres de fiction et ses ouvrages documentaires destinés aux adolescent(e)s ont été couronnés de nombreux prix aux Etats-Unis.
La ténacité, le talent et la détermination de Catherine Leroy a inspiré ce livre qui se met dans les pas de la photographe, depuis le foyer bourgeois et protégé de ses parents dans la banlieue parisienne jusque dans les champs de bataille boueux et sanglants de la guerre du Vietnam avec les Marines américains. Il est richement illustré de documents historiques ainsi que d’une quarantaine de photographies de Leroy
Préfacé par le photographe vietnamien-américain Nick Ut, auteur de la fameuse photo de la petite fille brûlée au Napalm durant la guerre du Vietnam, avec une introduction du célèbre journaliste américain Peter Arnett, prix Pulitzer 1966 pour son travail au Vietnam, le livre a reçu dès sa sortie un excellent accueil critique.
A l’occasion de la sortie aux Etats Unis du livre Close Up On War par Mary Cronk Farrell (Amulet Books, Abrams), le magazine en ligne bilingue français-anglais Blinda publié dans son édition du 21 mars 2022 un long article illustré sur Catherine Leroy sous la plume du chroniqueur et photographe indépendent Robert E. Gerhardt.
Dans l’édition du 19 mars, 2022 du quotidien Libération, Patrick Chauvel, photographe de guerre renommé, déclare à son retour de l’Ukraine en réponse à une question posée à propos de l’exposition “Femmes Photographes de Guerre” au Musée de la Libération de Paris: “Ça n’est que justice. Il en faudrait plus. J’aimais beaucoup Catherine Leroy, malgré son fameux mauvais caractère […] Elles sont vaillantes et savent recueillir des tristesses, des questionnements qui échappent à leurs homologues masculins.” Reporters sans frontières (RSF) consacre son nouvel album au travail du photoreporter qui revient sur un demi-siècle d’engagement par l’image.
Organisée en partenariat avec le Kunstpalast de Düsseldorf en Allemagne, l’exposition “Femmes Photographes de Guerre” s’est ouverte le 8 mars, 2022 au Musée de la Libération de Paris (4 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy, 75014 Paris) où elle est présentée jusqu’au 31 décembre 2022.Huit femmes photographes reconnues qui ont couvert 75 ans de conflits internationaux, des années trente aux guerres les plus récentes : Lee Miller (1907-1977), Gerda Taro (1910-1937), Catherine Leroy (1944-2006), Christine Spengler (née en 1945), Françoise Demulder (1947-2008), Susan Meiselas (née en 1948), Carolyn Cole (née en 1961) et Anja Niedringhaus (1965-2014). A travers plus de 80 photographies, ainsi qu’une douzaine de journaux et de magazines originaux, l’exposition met en évidence l’implication des femmes dans tous les conflits, qu’elles soient combattantes, victimes ou témoins.
Organisé en ligne pour la deuxième année en raison de la crise sanitaire, le festival FOTOfusion de West Palm Beach en Floride a présenté le 1er mars 2022, une conférence de Robert Pledge sous le titre “Catherine Leroy’s War and Peace” (Catherine Leroy, de la guerre à la paix) avec une projection d’une large sélection d’images de la photographe prises au Vietnam, des scènes les plus frappantes de la guerre dans les années soixante à la prise de Saigon en avril 1975, qui marqua la fin du conflit, aux images inédites du pays réunifié et en paix en 1980.
France Culture diffuse le 15 janvier 2022 dans son programme hebdomadaire de cinquante-huit minutes “Toute une vie“, l’exceptionnel documentaire “Catherine Leroy 1944-2006, un regard oublié“ conçu par Hannah Barron et réalisé par Yvon Croisier avec des interviews d’Elizabeth Becker, Christine Spengler et Robert Pledge. Celles-ci sont accompagnées d’extraits sonores inédits de la voix de Catherine Leroy enregistrée durant la guerre du Vietnam par Roland Mehl, envoyé spécial de l’ORTF (l’appellation de Radio France alors).
L’édition allemande 2021 du numéro spécial Perspektive du magazine GEO consacré aux photographes qui s’investissent dans des projets au long cours, publie en décembre un article en double-page sur Catherine Leroy illustré avec une de ses photographies du la guerre du Vietnam.
Le Monde, dans son édition datée du 26 août 2021, dresse en double-page un portrait sur la vie et l’oeuvre de Catherine Leroy, dans sa série d’été “Les oubliées“ honorant cinq femmes remarquables auxquelles le journal n’avait pas consacré un article au moment de leur disparition. “Les guerres de Catherine Leroy“ est signé de Raphaëlle Rérolle, grand reporter du journal.
L’association de photographes de New York Fotodemic organise un débat en ligne live, le 30 avril 2021, intitulé Catherine Leroy: Woman at War (une femme en guerre) en hommage à celle qui, disparue il y a quinze ans, fut pendant les trois années les plus meurtrières de la guerre du Vietnam (1966/1968), la seule photographe sur le front. Participent au débat animé par Fred Ritchin, le president de la DCL: Elizabeth Becker, l’auteure de You Don’t Belong Here (Vous n’avez rien à faire ici), Lynsey Addario, la photographe de conflit Américaine, Christine Spengler, photographe, auteure et amie proche de Catherine Leroy, Jacques Menasche, réalisateur d’un documentaire sur cette dernière et Mary Cronk Farrell qui termine une monographie pour la jeunesse consacrée à Catherine Leroy.
Sur CNN le 14 avril 2021, Christiane Amanpour interviewe Elizabeth Becker. L’auteure du livre You Don’t Belong Here consacré à trois femmes correspondantes de guerre au Vietnam dans les années soixante, dont Catherine Leroy.
France2 a diffusé le 4 avril 2021 dans le cadre d’une rubrique hebdomadaire du journal de 13h intitulée “Les battantes“, un programme consacré aux destins de “femmes inspirantes“, le portrait de Catherine Leroy réalisé par la journaliste Dorothée Olliéric accompagné par des interventions des photographes Patrick Chauvel et Raymond Depardon.
Sur C-Span, la chaine de télévision publique, l’auteure du livre You Don’t Belong Here, Elizabeth Becker, est en conversation pendant une heure avec la journaliste Susan Swain, dans le cadre de l’émission hebdomadaire ‘Q&A’ du 28 mars 2021.
Dans le New York Times en date du 20 Mars 2021, Elizabeth Becker, auteure du livre « You Don’t Belong Here » consacré aux femmes journalistes, dont Catherine Leroy, qui ont couvert la guerre du Vietnam, publie une tribune sous le titre: « I don’t want my role models erased » (N’effacez pas les noms de celles qui m’ont inspirée).
Le livre d’Elizabeth Becker You Don’t Belong Here, How Three Women Rewrote the story of War[Vous n’avez rien à faire ici – La guerre vue par trois femmes], paraît le 23 février 2021 chez Public Affairs/Hachette Book Group Etats-Unis. Journaliste grand reporter au Washington Post puis au New York Times et auteure, Becker a couvert le Cambodge avant et après l’arrivée au pouvoir des Khmers rouges à la fin des années soixante. Ce livre décrypte le parcours et la manière de travailler de trois femmes qui ont couvert la guerre du Vietnam à différentes périodes, dans un monde masculin fermé et hostile, chronologiquement : la photographe Catherine Leroy, l’envoyée spéciale américaine Frances FitzGerald (née en 1940) et la journaliste néo zélandaise/australienne Kate Webb (1943-2007). Elizabeth Becker est une journaliste et auteure américaine reconnue, lauréate de plusieurs prix. Correspondante de guerre pour le Washington Post au Cambodge dans les années 1960 et 1970, elle devient par la suite rédactrice en chef du service étranger de la radio nationale NPR puis journaliste en charge de la politique étrangère au New York Times. Elle fait partie de l’équipe du quotidien qui décroche le prix Pulitzer 2002 pour sa couverture du 11 septembre. Son ouvrage When the War was Over: Cambodia and the Khmer Rouge Revolution (1986)réédité régulièrement aux Etats-Unis, a été publié aux Presses de la Cité en 1988 sous le titre : Les larmes du Cambodge : l’histoire d’un auto-génocide (épuisé).
Deux ouvrages célébrant le rôle des femmes dans l’histoire de la photographie sont publiés en France à l’automne 2020 et incluent Catherine Leroy: Une histoire mondiale des femmes photographeschez Textuel, et, Femmes photographes, l’envers de l’objectif chez Actes Sud dans la série Photo Poche (no. 161) avec sa version en langue anglaise chez Thames & Hudson dans la série Photofiles, Women Photographers, Revolutionaries, 1937-1970.
Fotografinnen an Der Front, l’exposition collective de Düsseldorf est présentée au Fotomuseum de Winterthur, Suisse, du 29 février au 28 mars puis, en raison de l’interruption due à la pandémie du Covid-19, du 12 mai au 30 août 2020.
Sous le titre Fotografinnen an Der Front(Photographes sur le front), le Kunstpalast de Düsseldorf propose une exposition collective destinée à souligner la présence forte et talentueuse des femmes dans un domaine communément attribué aux hommes, la photographie de guerre.
En 140 images, sont représentées des photographes de diverses nationalités qui ont travaillé sur des situations de guerre de façon marquante et dans des styles différents depuis les années trente et quarante jusqu’à nos jours: Carolyn Cole (née en 1961), Françoise Demulder (1947-2008), Catherine Leroy (1944-2006), Susan Meiselas (née en 1948), Lee Miller (1907-1977), Anja Niedringhaus (1965-2014), Christine Spengler (née en 1945) et Gerda Taro (1910-1937) ont été choisies par les commissaires d’exposition Anne-Marie Beckmann de la Deutsche Börse Photography Foundation et Felicity Korn du Kunstpalast pour illustrer ce propos original et offrir enfin une reconnaissance longtemps attendue.
L’exposition, présentée du 8 mars au 10 juin 2019, a le soutien des fondations Kulturstiftung Des Bundes et Rudolf Augstein Stiftung.
Chinese Photographers, mensuel spécialisé bien établi en Chine, consacre, dans son numéro d’avril 2018, sa couverture et un portfolio de 26 pages à Catherine Leroy pour le cinquantième anniversaire de l’offensive du Têt. Sous le titre “La tragédie du Vietnam : empathie et compassion“, cette présentation large de photographies de guerre est exceptionnelle et destinée à souligner la qualité de la photographie de guerre de Leroy.
Le S.I. Newhouse School of Public Communication de l’université de Syracuse, dans l’Etat de New York, a invité Robert Pledge à donner une conférence destinée aux étudiants en photographie documentaire sur le thème : “Histoire et photographie, une approche personnelle“ au cours de laquelle le président de la DCL a présenté une projection du travail noir-et-blanc de Catherine Leroy sur la guerre du Vietnam. Le lendemain, il a proposé une sélection croisée de la bataille de Hué, en deux reportages emblématiques : le noir et blanc de Don McCullin et les images couleur, beaucoup moins connues, de Leroy.
La section “Outlook“ (Perspectives) de l’édition dominicale du Washington Post en date du 25 février 2018, a publié une double-page de photographies ainsi qu’un texte du célèbre photographe britannique Don McCullin sous le titre “La bataille qui me hante encore“, une réflexion sur les sanglants combats de Hué durant le mois de février 1968, cinquante ans auparavant. Il décrit notamment les onze jours passés dans la citadelle impériale avec les Marines américains se battant pied à pied pour reprendre la ville. Une expérience identique vécue par Catherine Leroy, qu’il décrit en ces termes : “la courageuse photographe française“. Ils ne se sont pas croisés sur le terrain mais étrangement ont partagé le même hélicoptère de retour vers l’arrière.
Lors de FOTOfusion, le festival annuel de photographie de West Palm Beach, Robert Pledge, le président de la DCL, a présenté le 27 janvier 2018, le travail croisé noir-et-blanc et couleur des deux photographes dont la couverture de la bataille de Hué demeure iconique : le britannique Don McCullin et la française Catherine Leroy. Titre : “En couleur et en noir-et-blanc, la bataille de Hué il y a cinquante ans“.
Le New York Times fait référence à Catherine Leroy dans un article consacré «aux femmes journalistes qui ont couvert la guerre du Vietnam» de l’une de leurs anciennes correspondantes, Elizabeth Becker, qui est également l’auteure d’un ouvrage sur le conflit (“America’s Vietnam War: A Narrative History“).
En 1969, le journal scout féminin Âmes vaillantes publie une bande dessinée de 8 pages inspirée des trois années passées par Catherine Leroy au Vietnam, de 1966 à la fin de 1968. Le chercheur et collectionneur Frédérick Sully a fait don d’un rare exemplaire à la Dotation.
Le site Lightbox de l’hebdomadaire américain Time a demandé à 18 photographes et éditeurs photo de commenter une image de la guerre du Vietnam qui les a particulièrement émus et marqués. Fred Ritchin a choisi une photographie de Catherine Leroy rarement publiée :
Quelquechose de surréaliste et de profondément triste à la fois émane de cette photographie de Catherine Leroy. Un casque vide (son propriétaire est-il encore en vie ?) apparaît au centre et au premier plan, baignant dans une douce lumière grise, comme un bol de soupe abandonné ou un crâne fendu en deux. La composition de l’image fait penser à un compas cassé et désaxé, sans branches, qui pointerait nulle part. Dans le fond, relativement nets, un soldat, probablement blessé, entouré de ses camarades, forment une sorte de Pietà maladroite. Le spectacle de la violence recule provisoirement, et le lecteur de cette photographie inédite n’en reçoit que les débris, sacrés et absurdes.
Catherine Leroy est arrivée au Vietnam depuis la France en 1966 à l’âge de 21 ans, sans aucun soutien professionnel, avec seulement en poche un appareil photo et 150$. Elle va y rester jusqu’à la fin de 1968. Elle réussit à se faire accréditer par l’Associated Press, couvre de nombreux combats, et sera grièvement blessée par des éclats d’obus dont certains resteront dans sa chair. Quand elle saute en parachute avec les troupes américaines, elle est tellement petite et menue qu’on doit alourdir son poids pour s’assurer qu’elle ne s’envole pas. Lorsque, plus tard, elle est retenue par un bataillon nord-vietnamien, elle en ramène un reportage qui fait la couverture du magazine Life. Leroy restera obsédée par la guerre jusqu’à sa mort en 2006.
Habitée par une colère féroce contre l’hypocrisie de la politique à tous niveaux, Catherine Leroy crée un site et sort un livre, tous deux sous le titre Under Fire: Great Photographers and Writers in Vietnam (Sous le feu : les grands photographes et journalistes au Vietnam), un hommage à ses confrères, quarante ans après la fin de la guerre.
Dans le Lens blog du New York Times daté du 27 septembre 2017, long article d’Elisabeth Herman, entièrement consacré à Catherine Leroy, et qui renvoie sur ce site. Il met notamment en valeur plusieurs extraits significatifs de sa correspondance avec ses parents durant la guerre du Vietnam.
Pour annoncer les trois soirées sur Arte consacrées au documentaire « Vietnam » de Ken Burns et Lynn Novick, Télérama choisit une photo de Vernon Wike, telle qu’elle apparaît dans l’épisode 5 des neuf présentées par la chaîne franco-allemande.
«La guerre du Vietnam», une vaste série documentaire de 18 heures conçue par le réalisateur américain Ken Burns spécialiste des films utilisant la photographie, avec Lynn Kovick, et qui comprend des images par Catherine Leroy. A partir du 17 septembre 2017, la chaîne culturelle PBS (Public Broadcasting Service) présente aux Etats-Unis la première des dix parties de la série. Voir trailer ici. Du 19 au 21 septembre 2017, la chaîne culturelle Arte propose ”Vietnam” en français et en allemand dans le cadre d’un partenariat non-commercial avec sa consoeur américaine PBS.
«One Woman A Week» (Une femme par semaine): l’Illustratrice brésilienne Fernanda Sanovicz, résidant à New York, a choisi Catherine Leroy pour sa rubrique du 6 mai 2017.